Soit un plateau radio en plein festival actOral. Un écrivain amoureux du cinéma y a été convié par un journaliste amoureux du son. L’émission a commencé. Mais alors que l’entretien se déroulait normalement, il y a de plus en plus de friture à l’antenne. Des histoires de voix off, de doublage aussi, de sous-​titrage qui s’interposent. L’écrivain a l’air de s’emberlificoter. Le journaliste fait de son mieux mais des sons, des bruits et des voix plus ou moins parasites se multiplient à l’antenne.

Pour en avoir le cœur net, le journaliste et l’écrivain décident de transformer l’émission en plateau de pré-​mixage (ou de post-​synchronisation, ils sont pas sûrs) en profitant d’un micro sur pied et d’amplis qui trainaient par là pour que l’écrivain tente de préciser ce qu’il a en tête.

Vers la fin une piste semble se dégager : le cinéma, ça s’entend (encore mieux à la radio).

Thomas Corlin est journaliste spécialisé en musique et théâtre. Il est co-​rédacteur en chef de la revue Mouvement et pilote la radio éphémère du festival actoral.